Pour peu que l’on s’intéresse à l’IT en France, il est difficile de passer à coté de l’appel d’offre qui oppose l’AFNIC et un nouvel entrant, FRNIC dans la gestion du ‘.fr’ et les 10 autres domaines français.
Avant de rentrer plus avant dans le vif du sujet, je tiens à insister sur un point: mes propos n’engagent que moi. Ils relèvent plus d’une tentative de réflexion indépendante que d’une analyse poussée.
On ne présente plus l’AFNIC, actuel dépositaire de la gestion du ‘.fr’. En revanche, [Pour peu que l’on s’intéresse à l’IT en France, il est difficile de passer à coté de l’appel d’offre qui oppose l’AFNIC et un nouvel entrant, FRNIC dans la gestion du ‘.fr’ et les 10 autres domaines français.
Avant de rentrer plus avant dans le vif du sujet, je tiens à insister sur un point: mes propos n’engagent que moi. Ils relèvent plus d’une tentative de réflexion indépendante que d’une analyse poussée.
On ne présente plus l’AFNIC, actuel dépositaire de la gestion du ‘.fr’. En revanche,]2 est beaucoup plus discret. La plupart des articles présentant frnic qui circulent sur Twitter le présentent uniquement à partir de son (maigre) site internet et d’interviews de son contact, ‘Guillaume Buffet’. Ces articles se contentent de citer faits et déclarations sans prendre de recul.
Frnic, qui se propose pour gérer les 11 TLDs nationaux, est une entreprise à but lucratif née de la volonté commune de la “Fondation d’entreprise Free” et “Starting Dot”. À l’opposé, l’Afnic est une association à but non lucratif née de la volonté conjointe de l’état Français et de l’INRIA. Cela souligne déjà, à mes yeux, un premier problème. Les domaines nationaux sont destinés à être utilisés par l’ensemble des personnes morales et physiques résidant en France et, depuis peu, en Europe. En tant que tels, ces domaines me semblent être d’utilité publique dans la mesure où ils montrent un attachement à un territoire. Il me semble donc fondamental qu’ils soient gérés de manière transparente et indépendante. Je ne vois pas comment une entreprise à but lucratif, ayant déjà promis de verser des dividendes à ses actionnaires, pourra remplir ce rôle là où une association ré-investit nécessairement tout ce qu’elle gagne.
L’Afnic, en place depuis fin 1997 a développé une véritable expertise de son métier. Stéphane Bortmeyer en est d’ailleurs une figure emblématique. Elle a aussi largement investi dans ses services et infrastructures. Elle propose par exemple le DNSSEC depuis septembre 2010 pour une sécurité maximale et s’appuie sur le méthode [Pour peu que l’on s’intéresse à l’IT en France, il est difficile de passer à coté de l’appel d’offre qui oppose l’AFNIC et un nouvel entrant, FRNIC dans la gestion du ‘.fr’ et les 10 autres domaines français.
Avant de rentrer plus avant dans le vif du sujet, je tiens à insister sur un point: mes propos n’engagent que moi. Ils relèvent plus d’une tentative de réflexion indépendante que d’une analyse poussée.
On ne présente plus l’AFNIC, actuel dépositaire de la gestion du ‘.fr’. En revanche, [Pour peu que l’on s’intéresse à l’IT en France, il est difficile de passer à coté de l’appel d’offre qui oppose l’AFNIC et un nouvel entrant, FRNIC dans la gestion du ‘.fr’ et les 10 autres domaines français.
Avant de rentrer plus avant dans le vif du sujet, je tiens à insister sur un point: mes propos n’engagent que moi. Ils relèvent plus d’une tentative de réflexion indépendante que d’une analyse poussée.
On ne présente plus l’AFNIC, actuel dépositaire de la gestion du ‘.fr’. En revanche,]2 est beaucoup plus discret. La plupart des articles présentant frnic qui circulent sur Twitter le présentent uniquement à partir de son (maigre) site internet et d’interviews de son contact, ‘Guillaume Buffet’. Ces articles se contentent de citer faits et déclarations sans prendre de recul.
Frnic, qui se propose pour gérer les 11 TLDs nationaux, est une entreprise à but lucratif née de la volonté commune de la “Fondation d’entreprise Free” et “Starting Dot”. À l’opposé, l’Afnic est une association à but non lucratif née de la volonté conjointe de l’état Français et de l’INRIA. Cela souligne déjà, à mes yeux, un premier problème. Les domaines nationaux sont destinés à être utilisés par l’ensemble des personnes morales et physiques résidant en France et, depuis peu, en Europe. En tant que tels, ces domaines me semblent être d’utilité publique dans la mesure où ils montrent un attachement à un territoire. Il me semble donc fondamental qu’ils soient gérés de manière transparente et indépendante. Je ne vois pas comment une entreprise à but lucratif, ayant déjà promis de verser des dividendes à ses actionnaires, pourra remplir ce rôle là où une association ré-investit nécessairement tout ce qu’elle gagne.
L’Afnic, en place depuis fin 1997 a développé une véritable expertise de son métier. Stéphane Bortmeyer en est d’ailleurs une figure emblématique. Elle a aussi largement investi dans ses services et infrastructures. Elle propose par exemple le DNSSEC depuis septembre 2010 pour une sécurité maximale et s’appuie sur le méthode]6 depuis janvier 2008 pour fournir ses réponses le plus rapidement possible. La meilleure qualité de service possible sur l’ensemble du territoire est d’une telle importance pour eux qu’ils sont présents dans de nombreux GIX (noeud d’échange Internet) français, parmi lesquels le Sfinx, De-Cix, Freebix, … et Lyonix qui est de taille plutôt modeste. Je ne suis pas vraiment certain que cette stratégie de présence locale lui fasse gagner beaucoup d’argent.
À l’opposé, il ne serait pas très juste d’arguer de la jeunesse de frnic étant donnée son origine. À la place, je vais m’intéresser brièvement à ses deux créateurs, la Fondation d’entreprise Free et Startingdot. “La Fondation d’entreprise Free a pour objet de réduire la fracture numérique” peut on lire sur leur site. À ce titre, ils soutiennent le logiciel libre et différentes startups. C’est probablement plus sur ce 2ème point qu’ils ont rejoint Startingdot dans le cadre de Frnic. Startingdot est une jeune pousse qui entend devenir responsable de gTLDs pour lesquels elle a fait acte de candidature auprès de l’ICANN. Ce qui me semble inquiétant, c’est que Startingdot n’a pour le moment aucune expérience de ce domaine en production, aucune n’étant disponible au 24 Avril 2012 alors que l’afnic n’a plus à faire ses preuves. De plus, la structure encore jeune (déclaration le 22 Novembre 2011) n’a pas encore commercialisé ses premières offres. Existera t-elle encore dans un an ? C’est probable mais pas certain. Aussi, peut-on se demander si la gestion du ‘.fr’ n’est pas sa condition de survie dans ce secteur au lieu d’être sa vraie préoccupation.
Ce qui a été un argument en faveur de l’afnic et contre frnic plus haut peut aussi être utilisé dans l’autre sens. L’afnic est en place depuis fin 1997. Depuis ce temps, elle jouit d’une situation de monopole dans la mesure où ce type de marché ne peut pas être partagé. Quoique ses récentes améliorations en ce qui concerne de DNSSEC et l’anycast montrent son dynamisme technique, certains (dont frnic) soulignent la faible proportion de noms de domaines en .fr par habitants et donc une faiblesse dans le dynamisme commercial. Cela dit, est-ce que sa mission est bien de vendre le .fr ? Cette mission appartient plutôt aux “registrar”. En revanche, elle a un rôle dans la politique d’attribution et le rayonnement de cette extension de premier niveau. Xavier Niel, patron de Free et de la fondation du même nom est connu pour mettre de la concurrence et du dynamisme commercial là où il en manque. Sa récente intrusion dans la téléphonie mobile ne démentira pas cette tendance qui est la sienne.
Enfin, je voudrais poser une question. Qu’adviendrait-il des actifs de l’afnic en cas de victoire de frnic ? Les serveurs n’auraient plus de raison d’être et 60 emplois seraient perdus. Sauf si frnic en ré-embauche ce qui reviendrait à faire un dumping de compétences en bonne et due forme. La question est ouverte.
Quoiqu’il en soit, la décision finale appartient au prochain ministre de l’économie, des finances et de l’industrie.
Soutenir l’AFNIC: http://je-soutiens-afnic.fr/